L’écotourisme en Colombie : Quand la nature rencontre la culture
- World Evasion
- il y a 23 heures
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La Colombie revient de loin. Pendant des décennies, le pays a été marqué par des conflits internes, une image ternie à l’international et une économie fragilisée. Mais derrière cette histoire tumultueuse, se cachait une richesse insoupçonnée : celle d’un territoire d’une diversité biologique et culturelle unique au monde.
Aujourd’hui, la Colombie renaît par le voyage, en s’imposant progressivement comme l’une des nouvelles destinations phares de l’écotourisme en Amérique latine. Ce basculement n’est pas anecdotique. C’est le fruit d’un engagement profond en faveur de la paix, de la reconversion économique et de la valorisation des ressources naturelles comme levier de développement durable.
Le pays possède l’une des plus grandes biodiversités de la planète, forêts primaires, savanes, cordillères, déserts, deux façades maritimes... et abrite plus de 90 groupes ethniques, chacun avec sa propre langue, cosmovision et art de vivre. Une mosaïque de peuples, de paysages et de savoirs encore peu exposée à la fréquentation touristique, qui permet aujourd’hui de proposer des expériences authentiques, sensibles et respectueuses.
Ici, on ne vient pas simplement pour « voir » des paysages. En Colombie, on entre dans une relation, avec un territoire, avec une culture, avec un peuple. De la forêt amazonienne aux hauts plateaux andins, des côtes sauvages du Pacifique aux plages afro-caribéennes, chaque région est une invitation à s’immerger, à ralentir, à écouter.
C’est cela, l’écotourisme en Colombie : un voyage de l’extérieur vers l’intérieur, où la nature et l’humain ne font qu’un.
Des politiques en faveur du développement durable

La Colombie ne s’est pas contentée d’ouvrir ses portes aux voyageurs après la paix. Elle a choisi de repenser son modèle touristique en profondeur, pour que le tourisme devienne un outil de résilience, de cohésion et de transformation territoriale. Aujourd’hui, l’État colombien, les collectivités locales, les ONG et les communautés elles-mêmes collaborent pour faire émerger une nouvelle manière de voyager : plus lente, plus consciente, plus équitable.
Depuis l’accord de paix de 2016, le gouvernement a mis en place des programmes ambitieux pour :
réhabiliter des territoires oubliés
soutenir les projets communautaires portés par les populations rurales, afro-colombiennes ou indigènes
valoriser la richesse écologique du pays comme moteur de développement durable
La Colombie s’est dotée de stratégies nationales pour le tourisme durable, avec un plan d’action clair, un label de qualité environnementale (Sello de Sostenibilidad Turística) et des incitations à la création de circuits alternatifs. Mais ce sont surtout les initiatives locales qui font la différence. À Nuquí, dans le Chocó, des coopératives de pêcheurs se sont reconverties dans l’observation des baleines. À San Vicente del Caguán, d’anciens combattants des FARC réhabilitent la forêt et accueillent les voyageurs dans des fincas éco-responsables. À Silvia, les femmes Misak et Guambianas transmettent leur savoir-faire textile tout en préservant leur autonomie.
En Colombie, le tourisme durable n’est pas une option : c’est une nécessité, un chemin de reconstruction et d’espoir. Il redonne vie aux territoires, sans jamais trahir leur identité.
Des expériences où la nature et la culture ne font qu’un

L’un des aspects les plus fascinants de l’écotourisme en Colombie, c’est cette fusion naturelle entre patrimoine environnemental et culture vivante. Ici, il est impossible de dissocier l’un de l’autre : la forêt d'Amazonie, les rivières, les montagnes sont aussi des lieux de mémoire, des espaces sacrés, des territoires habités par des récits, des langues, des rites.
En Colombie, la nature n’est jamais vide. Elle est portée, racontée, protégée par ceux qui y vivent. Et c’est cette rencontre avec les communautés gardiennes du territoire qui donne tout son sens au voyage.
La côte pacifique et les communautés afro-colombiennes

Sur la côte pacifique, la région de Nuquí et Bahía Solano, dans le département du Chocó, offre l’un des paysages les plus saisissants de Colombie : ici, la forêt tropicale humide descend en cascade jusqu’à l’océan, dans un spectacle de nature à l’état brut. C’est un territoire reculé, encore peu exploré par le tourisme de masse, où les plages sombres bordées de cocotiers côtoient des falaises couvertes de végétation et des rivières cristallines jaillissant de la jungle.
Dans le village d’El Valle, à quelques kilomètres de Bahía Solano, les communautés afro-colombiennes perpétuent des savoirs anciens profondément liés à leur environnement. La mer rythme les journées : pêche artisanale, rituels de purification, prières pour les ancêtres… mais aussi lecture des marées, navigation traditionnelle, récolte de plantes médicinales dans la mangrove. Ici, l’identité culturelle est indissociable de la mer et de la forêt, qui sont à la fois des sources de subsistance et des espaces sacrés.
Plus au sud, Nuquí est un autre haut lieu de ce lien profond entre nature et culture. Dans des villages comme Joví ou Coquí, accessibles uniquement en bateau, les habitants vivent dans une relation étroite avec leur territoire, qu’ils protègent avec une fierté et une résilience admirables. La cuisine se fait au feu de bois avec les produits du jardin et de la pêche du jour ; les tambours, les danses et les chants racontent la mémoire des ancêtres ; les cérémonies de guérison font appel aux plantes locales et à la force des éléments.
Sur toute cette côte, l’océan est perçu comme un être vivant, une énergie puissante à écouter et à respecter. La saison des baleines à bosse, qui viennent s’y reproduire de juillet à octobre, est l’un des moments les plus symboliques de l’année : elle n’est pas qu’un événement touristique, elle est vécue comme un cycle naturel sacré, célébré à travers des chansons, des veillées, des gestes de gratitude envers la mer.
Nuquí, Bahía Solano, El Valle, Joví… ces noms ne désignent pas seulement des lieux, mais des territoires habités, porteurs d’une vision du monde dans laquelle l’écologie, la spiritualité et la culture forment un tout indissociable. C’est cette richesse invisible que le voyageur attentif peut approcher, dans le respect et l’écoute, grâce à l’accompagnement de guides locaux engagés.
L’Amazonie colombienne à Leticia

À l’extrême sud du pays, là où la Colombie rencontre le Brésil et le Pérou, l’Amazonie colombienne déploie son immensité verte. Ici, autour de Leticia, capitale amazonienne accessible uniquement par voie aérienne ou fluviale, le paysage se dilue dans un monde de rivières, de lagunes et de forêts ininterrompues. Mais l’Amazonie n’est pas une forêt vide. C’est un monde habité, codé, raconté depuis des millénaires par les peuples qui y vivent.
Dans les communautés Tikuna, Yagua ou Huitoto, notamment autour de Puerto Nariño, village sans voiture et modèle de durabilité, la nature est vivante, peuplée d’esprits, de mémoires et de relations. Les arbres ont un langage, les fleuves une âme, et chaque animal un rôle dans l’équilibre du monde. Ces peuples n' “habitent” pas la forêt : ils en sont une part. Ils savent lire les signes de la pluie dans le vol des oiseaux, reconnaître les plantes guérisseuses au toucher, ou suivre les esprits dans les lueurs du feu.
Dans ces terres, un séjour écotouristique devient un acte de présence : on ne vient pas simplement “voir” l’Amazonie, on apprend à écouter, à observer, à ralentir. Assister à une cérémonie traditionnelle autour du yagé (ayahuasca), participer à la récolte du manioc, ou suivre une balade naturaliste avec un ancien sont autant de portes d’entrée vers un autre rapport au monde.
À Puerto Nariño, l’éducation environnementale commence dès l’école, et les visiteurs sont invités à respecter des règles simples mais essentielles : ne rien emporter, ne rien jeter, et surtout, ne rien brusquer. Ici, le silence est un langage. Et le respect, la première condition de l’accueil.
La forêt amazonienne colombienne est l’un des derniers grands bastions du vivant. Mais elle est aussi un espace spirituel dense, une école de sagesse. Voyager ici avec un guide local francophone formé par les communautés, c’est accéder à une interprétation fine de ce territoire complexe, à un pont entre mondes et à un cheminement intérieur discret mais profond.
La Sierra Nevada de Santa Marta et les Kogis

Au nord de la Colombie, dominant les plages de la mer des Caraïbes, la Sierra Nevada de Santa Marta s’élève comme un territoire à part. Ce massif montagneux, le plus haut du monde en bord de mer, culmine à plus de 5 700 mètres d’altitude et constitue un véritable sanctuaire naturel et spirituel. Classée Réserve de biosphère par l’UNESCO, la Sierra Nevada est le cœur battant des peuples indigènes Kogi, Arhuaco, Wiwa et Kankuamo, gardiens d’un territoire qu’ils considèrent comme sacré.
Les villages de Nabusímake, Seydukwa ou encore Don Diego, nichés entre forêts de nuages, plantations de café et vallées reculées, sont des lieux de vie mais aussi de prière, de transmission et de régulation cosmique. Pour ces communautés, chaque rivière, chaque roche, chaque arbre possède une fonction et un esprit. La montagne est la Mère et le rôle des peuples qui y vivent est de maintenir l’équilibre du monde à travers des offrandes, des rituels et un mode de vie aligné avec les lois de la nature.
Visiter la Sierra Nevada, ce n’est pas seulement randonner dans des paysages spectaculaires ou rejoindre la célèbre Cité Perdue (Ciudad Perdida). C’est aussi approcher, avec humilité et respect, une vision du monde millénaire, qui a résisté à l’évangélisation, à la colonisation et aujourd’hui à la mondialisation. Le tourisme y est très encadré, souvent communautaire et pensé comme un espace de dialogue, pas comme une simple prestation.
À Seydukwa, par exemple, certains Mamos (chefs spirituels) acceptent de transmettre des bribes de leur vision aux voyageurs, dans un esprit d’éveil et de réciprocité. À Don Diego, les balades en forêt sont aussi l’occasion d’écouter les récits fondateurs, d’apprendre les gestes de remerciement à la terre, ou de comprendre les cycles de régénération de la nature.
Dans la Sierra Nevada, la nature est indissociablement culturelle. Ce n’est pas une ressource à exploiter, c’est un tissu vivant à respecter. Marcher ici, c’est être invité à ralentir, à écouter les silences, à apprendre à ne pas tout chercher à comprendre tout de suite. C’est une leçon de lenteur, de profondeur, et de lien.
Ces expériences ne sont pas “consommables”. Elles se vivent, se reçoivent et laissent une trace durable. En Colombie, l’écotourisme est une école d’humilité, un espace de dialogue entre le monde naturel et la sagesse humaine.
Hébergements écoresponsables et tourisme communautaire

En Colombie, l’écotourisme ne s’arrête pas à la porte de la chambre : il se prolonge dans les lieux où l’on dort, où l’on mange, où l’on échange. Dormir dans une finca, cuisiner avec une famille locale, participer à la vie d’un hameau perché sur la montagne : ce sont des expériences d’hospitalité qui réconcilient le voyageur avec l’essentiel.
Ces hébergements ne sont pas de simples refuges, ce sont des projets de vie. Tenus par des familles, des collectifs de femmes, d’anciens guérilleros, ou de jeunes entrepreneurs ruraux, ils incarnent une autre manière de recevoir : plus humaine, plus respectueuse, plus enracinée.
Écolodges en pleine nature

Du Chocó à l’Amazonie, en passant par les Andes et les Caraïbes, les écolodges colombiens privilégient les matériaux locaux, les énergies renouvelables et une intégration harmonieuse dans leur environnement. Ici, pas de béton ni de climatisation bruyante, mais des toits en feuilles de palmier, des douches à ciel ouvert, des murs en terre et des hamacs tournés vers la jungle.
Partout en Colombie, des initiatives locales donnent vie à un écotourisme engagé, où l’hébergement devient une véritable expérience humaine et solidaire. À Bahía Solano, un lodge géré par une coopérative de femmes afro-colombiennes soutient l’éducation locale tout en accueillant les voyageurs dans un cadre authentique. À Minca, dans la Sierra Nevada, des cabanes perchées offrent un séjour en pleine nature mêlant yoga, permaculture et observation des toucans. Et à Leticia, en Amazonie, les Tikuna ouvrent leurs malocas traditionnelles pour faire découvrir leurs coutumes et leur lien profond avec la forêt.
Tourisme communautaire : dormir, partager, comprendre

Dans les villages andins ou amazoniens, l’accueil du voyageur est un acte d’échange et de confiance. Dormir chez l’habitant, c’est être invité à la table, dans le jardin, parfois dans l’histoire même du lieu. Ces initiatives, souvent portées par des femmes, permettent de générer des revenus sans quitter les territoires, tout en valorisant les savoir-faire artisanaux, culinaires et spirituels.
Ce que vous partagerez lors de ces séjours va bien au-delà de l’hébergement : un repas au feu de bois, cuisiné avec les produits du potager familial ; un atelier de céramique, de vannerie ou de tissage, transmis avec patience et fierté ; ou encore une cérémonie du cacao, guidée par un aîné, pour honorer les traditions et les liens invisibles qui unissent les communautés à leur territoire.
Une biodiversité exceptionnelle comme fil conducteur

Impossible de parler d’écotourisme en Colombie sans évoquer sa biodiversité vertigineuse. Classée parmi les pays les plus riches du monde en nombre d’espèces animales et végétales, la Colombie est un sanctuaire vivant, un laboratoire à ciel ouvert pour qui veut comprendre la complexité du vivant.
On y compte :
plus de 1 900 espèces d’oiseaux (un record mondial)
des centaines d’espèces de grenouilles, d’orchidées, de papillons
une faune emblématique : jaguars, paresseux, tapirs, dauphins roses, condors, aras…
Mais cette richesse n’est pas seulement une affaire de chiffres. Elle est aussi fragile, menacée, précieuse. Et c’est là que le tourisme durable prend tout son sens : en aidant à protéger les écosystèmes par la sensibilisation, l’éducation, le financement direct des parcs et surtout la présence consciente des voyageurs.
Des parcs nationaux au service de la conservation

La Colombie compte plus de 50 parcs nationaux et aires protégées, répartis sur l’ensemble de son territoire : côte pacifique, Caraïbes, Andes, Amazonie, désert de La Guajira… Chaque parc est une bulle de biodiversité, mais aussi un outil d’éducation environnementale et de développement local.
Certains des plus emblématiques :
Parc national naturel Tayrona, où la jungle plonge dans la mer.
📍 Localisation : Magdalena, Colombie.
🕔 Horaire : de 8h à 17h
💰 Prix : environ 18$ USD
Parc national Utría, cœur de la faune marine du Pacifique.
📍 Localisation : Choco, Colombie.
🕔 Horaire : de 8h à 17h (fermé le samedi et le dimanche)
💰 Prix : environ 5$ USD
Parc naturel de Chingaza, gardien de l’eau pour Bogotá.
📍 Localisation : Parque Nacional Natural Chingaza, La Calera, Cundinamarca, Colombie.
🕔 Horaire : de 7h30 à 16h
💰 Prix : environ 13$ USD
Parc Amacayacu, cœur battant de l’Amazonie
📍 Localisation : Puerto Santander, Amazonas, Colombie.
💰 Prix : Gratuit
Le rôle du voyageur : observer, comprendre, protéger

Dans ces parcs, la présence d’un guide local francophone, souvent issu des communautés riveraines, change tout. Il vous apprend à voir l’invisible : les empreintes sur un sentier, les chants des oiseaux, les cycles des saisons. Il vous parle des plantes médicinales, des mythes locaux, du lien entre nature et spiritualité.
Et surtout, il vous transmet une conscience : celle d’un monde fragile, que l’on découvre sans l’abîmer.
Avec World Evasion, nous proposons des excursions avec guides naturalistes francophones dans les parcs majeurs de Colombie, afin de concilier expérience sensorielle, apprentissage et respect.
Parce qu’un voyage réussi, c’est celui qui laisse une trace dans le cœur… mais pas dans la forêt.
Chiffres clés de l’écotourisme et de la biodiversité en Colombie

La richesse naturelle et culturelle de la Colombie se traduit aussi par des chiffres impressionnants, qui en disent long sur le potentiel du pays en matière d’écotourisme durable.
Biodiversité exceptionnelle
1er pays au monde pour le nombre d’espèces d’oiseaux : + de 1 930 espèces
2e pour les papillons, avec près de 20 % des espèces mondiales
+ de 56 000 espèces végétales, dont une grande partie endémiques
Présence de plus de 800 espèces d’amphibiens (grenouilles, crapauds, etc.)
Aires protégées
59 parcs naturels nationaux couvrant plus de 12 % du territoire national
26 millions d’hectares de forêts tropicales (dont une grande partie en Amazonie)
1 300 km de côtes pacifiques, zones clés pour la nidification des tortues et la reproduction des baleines
Écotourisme et impact social
Le tourisme durable a représenté environ 15 % des arrivées touristiques internationales en 2023
Plus de 100 projets communautaires soutenus par les programmes de tourisme responsable nationaux
Environ 8 000 guides locaux formés en interprétation culturelle et naturaliste
Engagement du pays
Objectif du ministère du Tourisme : faire de la Colombie l’un des 5 leaders mondiaux du tourisme responsable d’ici 2030
Mise en place du label "Sello de Sostenibilidad Turística" pour certifier les entreprises engagées
Programmes actifs de reforestation, éducation environnementale et agriculture durable dans les régions touristiques sensibles
Ces chiffres ne sont pas seulement parlants, ils sont le reflet d’une vision nationale : faire du tourisme une force pour la paix, la protection de l’environnement et la reconnaissance des cultures autochtones et rurales.

Conseils généraux
Prévoyez des vêtements anti-humidité et des chaussures adaptées à la randonnée.
Évitez les vols internes superflus : les trajets terrestres offrent des paysages splendides.
Respectez toujours les coutumes locales et demandez l’autorisation avant de photographier.
Privilégiez les achats en marchés artisanaux ou coopératives rurales.
Soyez curieux, à l’écoute, et ouvert à la diversité culturelle du pays.
En résumé
Partir en Colombie, c’est déjà faire un choix fort : celui de s’ouvrir à un pays riche, vibrant, en pleine renaissance. Mais choisir de vivre un séjour écotouristique, c’est aller encore plus loin. C’est décider de voyager avec conscience, avec respect et avec le désir de se laisser transformer par ce que l’on va vivre.
Loin des pics de fréquentation touristique, l’écotourisme colombien invite à s’émerveiller autrement : devant une forêt luxuriante pleine de chants d’oiseaux, autour d’un feu partagé avec une communauté indigène, en écoutant un mythe transmis par un ancien… Ce sont des instants simples, mais profonds, où le temps semble suspendu, où l’on comprend que la richesse d’un territoire ne réside pas seulement dans ses paysages, mais dans les liens qu’il nous invite à tisser.
Ces moments, vécus au rythme de la nature et des rencontres humaines, marquent durablement. Ils nous ramènent à l’essentiel. Ils réveillent notre envie de protéger ce monde que l’on découvre, mais aussi de le comprendre et de le respecter.
Chez World Evasion, nous croyons en ce type de voyage. Un voyage qui ne survole pas, mais qui s’ancre. Un voyage qui ne consomme pas, mais qui échange. C’est pourquoi nous proposons des circuits sur mesure en Colombie, conçus main dans la main avec des guides locaux francophones, des communautés engagées et des hébergements responsables, pour une immersion à la fois douce, inspirante et éthique.
Envie de vivre la Colombie autrement ? Contacter World Evasion, votre agence locale francophone d'excursions et de voyages en Colombie, pour créer ensemble un itinéraire personnalisé, pensé à votre image, respectueux des territoires traversés, et profondément humain. Vous vivrez une véritable expérience de transformation.
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